Bon, c'est pas tout ça, au départ j'étais quand même partie tricoter en Islande... et voir les agneaux aussi... et bien je n'ai pas été déçue (même si j'aurai bien tricoté un poil plus).... attention, ce post est long comme une saga, prévoyez des vivres.
Nous étions bien accompagnées par les adorables mascottes d'
Hélène, Théodora et ses amies.
et celle de
Tricobs' aussi
Bearnabé, l'ourson trilingue (français, anglais, islandais) qui a tout de suite fait ami ami avec la petite troupe d'Hélène.
Nous étions en terrain propice pour une étude de la fibre sur pattes et dès son plus jeune âge, et au saut du lit, grâce à la bergerie de la maison d'hôtes:
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Hélène en grande conversation |
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Nous avons eu besoin d'une main experte pour soustraire quelques instants l'agneau à sa mère |
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La jolie tête des brebis islandaises |
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Une toison perdue pour les fileuses, entièrement fourrée de paille |
La première journée fût consacrée au Lopi, son histoire, sa laine et ses techniques dans une jolie salle, bientôt transformée en atelier.
Les travaux pratiques, taille poupée, ne furent pas réalisés de manière statique:
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Tricobsession domptant le tricot en marche, la pelote calée sous l'aisselle. |
Avec Hélène, le tricot, c'est dynamique!
Nous avons même eu la visite de... la télévision Islandaise... qui l'eut cru?
Une initiation au jacquard et les subtilités de la "couleur dominante",
celle qui fait ressortir le motif, et qui doit être "sur le dessus"
lorsque l'on tricote l'empiècement. Finalement ce n'était pas insurmontable et le soir arrivé mon premier Lopi faisait plutôt bonne figure ma foi.
Le lendemain, nous avons passé la journée à visiter les élevages et les artisans, assoiffées de fibres (bien qu'un peu astringeantes), et le planning concocté par Hélène a repu même les plus exigeantes!
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Même pas sortie du lit... |
D'abord chez Rita et Pall:
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L'agneau (un peu inquiet?) |
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Et les toisons d'agneaux (j'ai hâte de les mettre sur mon rouet) |
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Nous avons découvert les merveilleux objets en bois de rennes et en corne de moutons réalisés par Rita:
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Rita mettant la dernière main à une épingle à châle en bois de renne |
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Parfaitement coordonné au châle d'Hélène |
Nous avons ensuite rendu visite à
Gudrun Bjarnadottir, teinturière et botaniste qui nous expliqua comment elle teignait ses laines, à la recherche des recettes anciennes, pour obtenir de fabuleux coloris, intenses, profonds, subtils.
Et puis la journée avançant les ravages de la laine commencèrent à se faire sentir....
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Le butin de laine filée (devant Hepsa, derrière Istex) |
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Crise foudroyante! |
Pour finir en beauté chez Johanna, au milieu des chèvres qui produisent un fin duvet de cachemire que nous rêvons toutes de tricoter, grâce aux spécificités du climat islandais.
Nous avons fait la connaissance du fameux Casanova, un chevreau ayant perdu ses poils à cause d'une forte fièvre, un drôle de pull lui tenait lieu de pelage de substitution, et désormais parfaitement remis, il était d'une familiarité incroyable.
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Le trépidant Casanova avait fort à faire |
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Hélène fut rapidement conquise! |
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La preuve |
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Carole essaya d'avoir le dessus, pas gagné... |
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Et moi je serai bien restée dans cette gigantesque bergerie! |
Le lendemain, à Reykjavik Hélène nous fit découvrir les recoins les plus cachés de l'association des tricoteuses d'Islande:
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La salle du trésor |
Ainsi que les boutiques des créateurs contemporains:
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Vol de bonnets migrateurs remontant vers le Nord |
De belles et bonnes rencontres, des projets à foison avec toutes ces fibres, ce voyage restera gravé dans ma mémoire et je rêve désormais de faire partager à ma famille mon éblouissement islandais!